« L’art n’est pas un miroir destiné à refléter la société, mais un marteau avec lequel on la façonne » [1]
Les individus sont pris au piège d’une forme de réification : le corps souffre, modelé, tourmenté par des modèles économiques aliénants. Le marteau se présente alors comme un outil potentiel d(e r)éveil, reliant l’esprit et le corps.
Cette recherche se veut être un questionnement face à l’exclusion croissante, à la pauvreté d’existence. Ainsi, elle initie un déplacement, un engagement du spectateur à l’œuvre. L’objectif est d’offrir un espace d’expression permettant de dénoncer l’aliénation de l’individu et de résister à cette violente sujétion systémique. Cela met en lumière le corps, sa capacité à agir, et réaffirme l’importance d’un "faire société" souvent négligé par le management néolibéral.
Quelle ambition pour ce "marteau" ?
Réinscrire l’homme au centre et lui redonner vie.
Ma recherche se (dé)compose en deux parties : la première révèle le côté masqué d’une réalité néolibérale, et la seconde met en lumière les formes d’expressions contestataires dont les individus puisent pour préserver leur intégrité.